L’article ci-contre indique en effet que l’observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (OPEN) a décrypté les effets de la consultation pornographique sur les adolescents. Si au moins la moitié des 15-17 ans a surfé sur une plateforme X, la première visite a lieu en règle générale à 14 ans. Mais surtout près d’un adolescent sur deux avoue qu’il a tenté de reproduire des scènes vues dans des films pornographiques.

Le Dr Laurent Karila, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse, porte-parole de SOS Addictions, explique en quelques lignes les dangers du porno. Il peut en effet selon lui y avoir le développement de troubles profonds chez le jeune consommateur. Sans aucun filtre, ce dernier est confronté en effet à tout type d’images, sachant que généralement il a peu d’expérience sexuelle.

« Souvenez-vous, c’était les années 1990. Le jeune pubère pratiquait l’onanisme en s’inspirant du catalogue La Redoute, page lingerie. Puis il y a eu le Smartphone et Youporn. Sept caractères dans une barre de recherche et l’univers de la pornographie se dévoile, avec ses méandres les moins fréquentables. Alors, l’ancienne génération s’interroge. Quel impact ont ces images sur l’affect, le comportement et les représentations des adolescents ? Quel lien tissent-ils entre les scènes sexuelles qu’ils regardent sur Internet et celles qu’ils vivent dans la réalité ».
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