A 13 ans, un jeune camarade de classe me montre une vidéo sur son smartphone à la pause entre les cours.
Je n’imagine pas à cet instant qu’une succession d’images, pas si « graves » à mes yeux de jeune adolescent bon vivant allait suivre une multitude d’images qui iront pousser ma curiosité, ma recherche de réponses à la vie, au monde moderne… vers des images violentes de personnes humaines se mettant en scène.
La violence je la découvrirais, bien plus tard, après une banalisation de ces images dans mon quotidien, me rendant agressif, en quete d’un absolu, d’un idéal qui n’existe pas. Je cherchais le sens de ma vie, et comme je ne le trouvais pas, je me faisais du « bien » dans un moment avec mon ordinateur, smartphone…
Aujourd’hui, malgré quelques rechutes de temps en temps, je trouve de la joie, de la force dans ce que je suis et je sais que mon âme ne peut plus être salie, souillée par ces images qui ne portent qu’à nous rendre des consommateurs, à une banalisation de la sexualité, et de rendre notre œil attiré.
Je souhaite paraphraser un homme qui m’a marqué dans ma jeune vie, Hélie de Saint Marc dans son merveilleux texte Que dire à un jeune de 20 ans, « qu’il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves, cette générosité, cette noblesse, cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde, qu’il faut savoir découvrir ces étoiles, qui nous guident où nous sommes plongés au plus profond de la nuit et le tremblement sacré des choses invisibles. […] Enfin, je lui dirai que de toutes les vertus, la plus importante, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres, de toutes les vertus, la plus importante me paraît être le courage, les courages, et surtout celui dont on ne parle pas et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse. Et pratiquer ce courage, ces courages, c’est peut-être cela «L’Honneur de Vivre» !!! »
Allons tous ensemble au combat !!!