Chers amis,
Il y a quelques semaines, nous vous informions de notre action en justice au cours.
Pour rappel, nous avions saisi la Cour d’appel de Paris pour sommer le ministre de la culture de réévaluer l’interdiction de représentation du film « Benedetta » aux mineurs de douze ans.
L’audience a eu lieu le 1er février dernier, et s’est fondée sur le mémoire de notre avocat, que vous pourrez consulter en cliquant sur ce lien : attention, ce mémoire, dont le contenu peut être gravement choquant, n’est pas à mettre entre toutes les mains.
Pour rappel, à la veille de l’audience, le rapporteur nous communiquait une note allant en notre faveur : consulter le rapport en cliquant sur ce lien.
Mais quelle ne fut pas notre surprise et notre déception de recevoir le jugement de la cour :
Notre demande a été rejetée par la Cour d’appel !
Vous pouvez consulter le jugement de la cour ici
Jugeant que les « nombreuses scènes violentes montrant des sévices et des actes sadiques …ne présentent pas la violence sous un jour favorable et ne la banalisent pas », et qu’elles sont « filmées sans intention dégradantes ».
De plus, il rapporte que « les deux séries de scènes s’insèrent de manière cohérente dans la trame narrative globale de l’œuvre ».
Oui, vous avez bien lu « filmées sans intention dégradante » !!! Il faut se pincer pour y croire.
De ce fait, notre requête a été rejetée.
Que souligne le résultat de ce procès ? Un mal profond de notre société, cautionné par la « justice »…La banalisation de la violence et de la pornographie est telle dans notre société, que des personnes supposées « saines d’esprit » en arrivent à ne plus se rendre compte de l’impact destructeur que l’exposition à de telles scènes peut provoquer sur le psychisme de nos jeunes.
Il faut donc continuer à alerter, informer, former sur l’impact destructeur de la pornographie…et continuer nos actions en justice !
Ensemble, continuons le combat !
Responsable Communication