Une étude de la Fondation Descartes a analysé le comportement de 2 372 personnes pendant trente jours. Et l’une conclusions est la suivante : les Français passent plus de temps à regarder du porno qu’à s’informer…
La crise sanitaire du Covid a été accompagnée d’un cortège de rumeurs, de fake news et autres théories du complot largement diffusées sur les réseaux sociaux, notamment. Loin d’être innocentes, ces infox ont pu faire douter certains Français de l’efficacité ou de la sécurité des vaccins, quand ce n’est pas de l’existence même de la pandémie. Si internet peut servir de caisse de résonance aux fausses nouvelles, quel qu’en soit le sujet, son développement a également permis un accès aisé et rapide à de l’information médiatique fiable. Que sait-on de la manière dont les Français exploitent cet univers informationnel foisonnant?
Des études par sondages, telles que celle réalisée annuellement par le Reuters Institute dans plusieurs dizaines de pays, dont la France, permettent d’identifier les médias que nos concitoyens affirment le plus consulter en ligne, ainsi que l’usage qu’ils disent faire d’internet pour s’informer. Mais cette méthodologie ne permet pas d’évaluer si les déclarations des répondants correspondent bien à leur comportement informationnel effectif. Pour leur part, les études mesurant le volume global de trafic sur les sites médiatiques n’autorisent guère plus que la production d’un classement des sites les plus populaires dans une région et pour une période données.
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