L’étau se resserre autour des sites pornographiques. Le temps de l’impunité sera peut-être bientôt révolu pour cette industrie aux dessous criminels. Sputniknews y a consacré un article.
Le hasard fait parfois bien les choses. Quelques jours après la publication d’une enquête du New York Times (The Children of Pornhub), le site Pornhub annonçait mercredi durcir ses règles d’accès et de téléchargement à partir de la plateforme. Si le lien n’est pas avéré, il y a fort à parier que les témoignages recueillis par le journaliste Nicholas Kristof au sujet des contenus illégaux disponibles sur la chaîne ont dû inquiéter les tenants du site. Dans son papier, le journaliste dénonçait «des viols d’enfants, du revenge porn, des vidéos spycam de femmes prenant une douche, des contenus racistes et misogynes, des images de femmes asphyxiées dans des sacs en plastique…».
Rupture en perspective
Une réalité bien sombre qui révolte le président de l’association OPEN (l’Observation de la parentalité et de l’éducation numérique):
«Qu’une fillette de cinq ans puisse tomber sur un site porno n’a plus à être débattu. Point final. Nous n’en sommes plus là et nous attendons des actes», menace Thomas Rohmer au micro de Sputnik.
Dans son communiqué intitulé sans ambiguïté «Notre engagement en faveur de la confiance et de la sécurité», Pornhub tente de parer les accusations portées à son encontre. Le site X dresse ainsi l’inventaire des mesures décidées comme l’élimination des contenus illégaux, «y compris le matériel non consensuel et le matériel pédopornographique (CSAM)», et l’amélioration de la politique de confiance et de sécurité.
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